L'Hôpital des nounours

Vendredi 17 mars, la classe de grande section de l'école Ste Madeleine a participé à l'évènement "Hôpital des Nounours" à la Faculté de Médecine.

Lukas et Clémentine, deux étudiants en médecine, étaient venus en classe pour expliquer ce qui allait se passer : chaque élève devait venir avec une peluche pour la faire soigner, pour de faux... mais comme si c'était vrai !

Pendant une semaine, la Faculté de médecine a transformé ses locaux en hôpital miniature pour accueillir plus de 400 enfants de grande section de plusieurs écoles pour y faire soigner leurs nounours malades. De manière ludique, les futurs soignants leur ont faire découvrir le milieu médical et paramédical, ainsi que les règles d’hygiène du quotidien.

Chaque enfant, accompagné de son doudou "malade", a ainsi suivi un véritable parcours de soin, où chaque stand était tenu par des étudiants. Après avoir suivi une consultation avec un "nounoursologue", l'élève pouvait se rendre en radiologie ou même au bloc opératoire, puis à l’infirmerie, à la pharmacie et chez le kinésithérapeute pour continuer les soins. Le dentiste, la sage-femme et l’opticien étaient présents aussi pour accueillir ces jeunes "parents" accompagnant leur enfant-nounours.

L’objectif de cet évènement était double : réduire les angoisses des enfants vis-à-vis de l’hôpital et de la maladie, et également permettre aux étudiants en santé d’être en contact avec un public auquel ils sont rarement confrontés.

Ce projet d’origine allemande, est soutenu par Nantes Université mais également par l’UNICEF et les Ministères de l’Education et de la Santé. Il est coordonné au niveau national par l’ANEMF (Association Nationale des Etudiants en Médecine de France) et réalisé dans la plupart des Facultés de médecine de France.

En bref, c'est une véritable action de santé publique qui permet aux enfants d'apprendre des notions essentielles (découverte du corps humain, différents métiers, hygiène etc.) et de dédramatiser l'hôpital, en réduisant l'angoisse de l'effet "blouse blanche".

Source : medecine.univ-nantes.fr